J'ai veillé tard pour suivre la course de Khanardô, Samontetro, Maria et Jack...

Et ce matin, levée à 6h pour emmener ma petite à son entraînement de ski, mais finalement elle étai malade alors elle n'y est pas allée. Ma première pensée a été pour Alain qui a dû courir toute la nuit.

Petit coup de fil matinal, il répond dès la 1ère sonnerie : "mais qu'est-ce que tu fous debout à cette heure-ci ?" je lui explique la sortie annulée, et que j'attends un peu pour prévenir l'entraîneur.

Il a l'air bien Alain, il a le moral et m'explique qu'il en a profité pour faire de la méditation, déconnecter le cerveau du moment présent...

Les autres vont bien aussi. Je lui demande quelle météo ils ont, il me dit "la température est douce, il ne pleut plus, conditions idéales pour ce genre de course". Et quand je lui dit qu'il a neigé toute la nuit, il  chez moi, il éclate de rire !

C'est bizarre cette impression , on vient de la même planète, je parle de Kikourou, on est à des kilomètres, et pourtant on est en communion avec l'autre, celui qui court, qui court, qui court...

J'ai le sentiment d'être une privilégiée de connaître
des gens comme ça, comme vous, qui courent au bout
d'eux-même ou après eux-même.
Ceux qui nous/les prennent pour des fous sont d'une
autre planète...